Mouron des champs, suivi de Ce peu qui nous fonde, de Marie-Hélène Voyer, rend hommage à sa mère disparue, ainsi qu’à toutes les femmes « nées pour être effacées femmes fades et navrantes secouées d’étranges tristesses ». Elle dresse le portrait de « femmes embaumées d’ombres », des « petites reines de rien couronnées d’épinettes », des « mères braves et vives dans leurs odeurs d’épuisement » et de « gouailleuses pleines d’entrain ». « L’histoire d’une voix déprise de l’écheveau rumineux des lignées lourdes l’histoire d’une voix cénotaphe qui cherche à retrouver ses mortes quelque part entre ses mains là où l’écriture fait tache ». Un texte poétique, intense et émouvant, entre récitation de blessures et collection de consolations, sur la filiation, l’amour et le deuil, où les voix d’antan et celles d’aujourd’hui concordent dans le jeu des temps.
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