Laura, jeune mannequin, cherche un logement, éventuellement un travail dans une ville bretonne. Sur les conseils de son père Max, ancien boxeur devenu chauffeur du maire, elle sollicite un entretien avec ce dernier, qui va bientôt devenir ministre. Comme dans son précédent roman Article 353 du code pénal, Tanguy Viel met en scène des rapports de force, d’abus de pouvoir, de domination masculine, des relations d’emprise sociale et sexuelle. Ces mécanismes pervers sont explorés avec beaucoup de finesse, tout comme la complexité de l’ambivalente notion de consentement. Si l’intrigue policière du roman prend au départ la forme d’une déposition, c’est dans ce rapport de forces que l’histoire se développe et explore la dimension psychologique, de ces tensions, de cette domination sociale.
La fille qu’on appelle, de Tanguy Viel, Éditions de Minuit, 2021
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